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Conjoncture La production d’abricots doublerait sur un an

D’après les dernières estimations, la production d’abricots devrait plus que doubler sur un an, après deux années marquées par le gel et de très faibles productions.

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Selon les dernières estimations au 1er juillet 2022, la production d’abricots augmenterait de 127 % par rapport à la récolte historiquement faible de 2021, fortement impactée par le gel. C’est ce qu’indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’infos rapides du 6 juillet 2022.

 

« Après deux années de très faibles productions, 2022 marque le retour à des rendements plus conformes au plein potentiel de production », précise-t-il.

Région par région

Avec 134 600 tonnes d’abricots produits en 2022, la production augmenterait dans toutes les régions productrices :

 

Même constat chez les producteurs européens

Selon Medfel, la récolte européenne de 2022 gagnerait 31 % par rapport à la faible récolte de 2021, sans atteindre le niveau moyen de 2016 à 2020 (–8 %).

 

Si en Italie et Grèce, la production devrait se relever respectivement de 40 % et 17 %, une demi-récolte est prévue en Espagne avec une chute de la production de 37 % par rapport au niveau moyen. Selon Agreste, le gel du début d’avril au niveau européen a plus durement touché ce pays.

 

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L’offre décolle et les prix baissent

La mise en rayon de l’abricot en grande surface est précoce cette année, « avec des volumes plus élevés que les années précédentes et des calibres moyens ». Pour Agreste, la météo estivale est favorable à la consommation du fruit et la demande est présente.

 

« En juin 2022, les prix des abricots sont inférieurs de 11 % à ceux de 2021, conséquence d’une offre plus élevée », indique Agreste. Toutefois, ceux-ci se situent au-dessus de la moyenne quinquennale.

 

Conséquence d’une demande dynamique sur le marché intérieur comme à l’exportation, le marché est fluide. « En raison de la sécheresse et des fortes températures, les calibres sont plus petits que les années précédentes. La maturité des fruits s’accélère, les variétés s’enchaînent rapidement », détaille le ministère.

 

Du fait de la baisse de production en Espagne, la concurrence est faible mais l’offre reste irrégulière « avec un pic à la mi-juin, puis un manque en fin de mois ».

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